Le moyen de dématérialisation des factures le plus utilisé

L'EDI (ou Échange de Données Informatisé) est le plus ancien mode de transmission dématérialisée de factures, mais c'est aussi le plus répandu : dans la grande distribution et l'industrie il représente entre 60 et 70% des échanges. En effet, même s'il nécessite de disposer de compétences spécifiques, son exploitation est extrêmement fluide et les données échangées sont exactes et complètes : il permet ainsi une accélération des échanges et des gains importants en productivité.

Cegedim e-business, en tant que pionnier de l'EDI, accompagne depuis 1991 des centaines d'entreprises à mettre en place les flux EDI autour des commandes et des factures, que ce soit dans la sphère privée ou publique.

La règlementation française et européenne autorise le « zéro papier »

Depuis maintenant près de 20 ans, la règlementation donne la même valeur légale au papier et à l'électronique. Pour les factures, ce principe a été retranscrit par l'administration fiscale française dans le Code Général des Impôts (article 289 VII - alinéa 3 pour l'EDI). Celui-ci précise entre autres que l'EDI facture à une valeur légale et fiscale s'il respecte plusieurs conditions :

  • Archivage à valeur probante du message EDI côté client et fournisseur.
  • Constitution d'une liste récapitulative des factures.
  • Constitution d'une liste des partenaires avec lesquels l'entreprise échange ses factures EDI.

Cela a donné une deuxième jeunesse à l'EDI dont le succès ne se dément pas depuis. Ainsi, en 2018, Cegedim e-business a réalisé pas moins de 500 nouveaux projets de connexion entre clients et fournisseurs. Et plus de 2 000 000 d'entreprises sont connectées à son réseau.

L'interopérabilité entre prestataires :
gage d'un déploiement optimisé de l'EDI

Le succès de l'EDI tient également au fait qu'il se déploie facilement grâce aux standards d'interopérabilité gratuite mis en œuvre sous l'égide de GS1 entre les différents opérateurs du marché. Cegedim e-business échange aujourd'hui des factures avec la quasi-totalité d'entre eux.​

Pas de suppression totale des factures papier sans EDI

Aujourd'hui, les entreprises ont réellement les moyens de se passer totalement du papier grâce à l'ensemble des moyens qui sont disponibles sur le marché : dématérialisation en mode PDF (signé ou non), portails collaboratifs, nouveau format Factur-X qui permet de combiner une image facture et un fichier de données… Mais sans proposer le mode EDI, aucun acteur ne peut prétendre à avoir une facturation 100% électronique, celui-ci étant, comme on l'a vu plus haut, très ancré dans des secteurs importants de l'économie.

Cegedim e-business continue d'investir dans l'EDI

L'offre de service SY by Cegedim couvre l'ensemble des moyens de dématérialisation, qu'elle soit fiscale ou non, des factures clients et fournisseurs. L'EDI constitue ainsi pour Cegedim e-business un axe dans lequel nous investissons de façon continue, avec, par exemple, plus de 30 collaborateurs dédiés à sa mise en œuvre et à son déploiement. À la demande de nos clients, notre couverture fonctionnelle s'étend de plus en plus aux autres messages logistiques : commandes, confirmations, avis d'expédition… 

Cegedim e-business et l'EDI : encore et toujours

Notre conviction est que l'échange de factures en mode EDI, véritable outil de productivité et de communication mais aussi seul moyen industriel permettant de garantir l'interopérabilité des flux entre prestataires, va continuer à se développer en France. Nous continuerons donc à mettre les moyens adéquats pour accompagner ce mouvement.


Manuel AUGUSTE-DORMEUIL

Responsable Avant - Vente

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